Alexandre
CEO
3 décembre 2025
Comment identifier les projets renouvelables en France

Le secteur des énergies renouvelables en France évolue rapidement, sous l'impulsion de nouvelles réglementations, d'objectifs territoriaux ambitieux et d'un nombre croissant de projets menés par des acteurs publics et privés. Pour les entreprises qui souhaitent se positionner efficacement sur ce marché (développeurs, installateurs, ingénieurs, exploitants ou prestataires de services spécialisés), la capacité à identifier les opportunités au bon moment est devenue un avantage concurrentiel majeur.

Cet article présente une méthodologie complète en deux parties : premièrement, la détection en amont des projets grâce aux signaux publics locaux, aux documents administratifs et à la dynamique territoriale ; deuxièmement, l'identification précise des appels d'offres une fois que les acheteurs ont officiellement publié leurs besoins techniques ou financiers. Ensemble, ces deux approches permettent un suivi véritablement stratégique, permettant aux entreprises d'anticiper la demande, d'orienter leurs efforts commerciaux et de maximiser leurs chances de succès dans un environnement de plus en plus concurrentiel.

1. Identification des projets d'énergie renouvelable en amont

L'identification en amont des projets est l'un des leviers les plus puissants pour anticiper les marchés émergents dans le domaine des énergies renouvelables en France. À ce stade, l'objectif n'est pas d'identifier les appels d'offres déjà publiés, mais de repérer les signaux faibles, les décisions politiques locales, les orientations stratégiques et les procédures administratives qui annoncent l'émergence future de projets photovoltaïques, éoliens, biomasse, méthanisation, géothermie ou stockage.
En France, ce travail est complexe pour une raison simple : le territoire compte 36 000 communes, chacune avec ses propres publications, ses propres portails, sa propre organisation. Comprendre l'écosystème français des énergies renouvelables en amont nécessite donc une capacité d'analyse précise et surtout une très large collecte de données publiques locales.

Il ne suffit pas de suivre les publications des municipalités, mais il est également nécessaire de suivre les différentes agences ou organismes publics de l'État qui publient des autorisations permettant d'identifier les projets suffisamment en amont.

Pour aller plus loin, vous pouvez également lire notre article consacré à l'identification des opportunités dans les infrastructures énergétiques en France à travers les décisions locales et les signaux réglementaires.

1.1. Exploiter les délibérations municipales : une source d'informations locales

Les délibérations des conseils municipaux constituent l'une des sources permettant de détecter les projets d'énergie renouvelable avant leur lancement officiel.
Chaque mois, les municipalités votent sur les enveloppes budgétaires, les études préliminaires, les projets d'investissement, les décisions d'installer des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments publics, les programmes de rénovation énergétique, les projets de stations de recharge et les autorisations de lancer des consultations techniques.

Ces délibérations sont publiques, mais publiées sur des milliers de sites web distincts, dans des formats hétérogènes (PDF numérisés, fichiers Word, pages HTML, bulletins d'information numérisés).
Le défi est donc double : récupérer régulièrement ces milliers de documents dispersés, puis identifier dans leur contenu les signaux faibles qui précèdent un futur projet (études, consultations, allocations budgétaires, décisions stratégiques).
C'est précisément dans ces documents que naissent des projets tels que des installations photovoltaïques sur des bâtiments publics, des projets de verrières, des stations de recharge pour véhicules électriques ou des déploiements de chaleur renouvelable.

1.2. Autres sources d'informations provenant des autorités locales


Magazines municipaux
: De nombreuses municipalités publient un magazine municipal ou des bulletins d'information locaux. Ces publications, souvent négligées, contiennent néanmoins des annonces de projets à l'étude, des décisions politiques, des calendriers indicatifs, des intentions de développement et des orientations énergétiques locales.
Cette presse locale, parfois disponible uniquement au format PDF ou image, peut révéler des projets plusieurs mois avant la publication d'un appel d'offres officiel.
Arrêtés et décisions : Au-delà des délibérations, le maire publie régulièrement des arrêtés, des autorisations, des décisions prises dans le cadre de ses pouvoirs délégués et des notes techniques relatives aux infrastructures municipales.
Ces documents peuvent confirmer l'avancement réel d'un projet énergétique ou annoncer une étape administrative importante (études, consultations, autorisations, demandes d'avis).

Procès-verbaux et rapports : les procès-verbaux des conseils municipaux ou intercommunaux fournissent une vision plus détaillée, notamment sur les discussions relatives aux stratégies énergétiques locales, l'adoption de plans pluriannuels, les arbitrages budgétaires et les accords ou conventions de partenariat.
Ils permettent d'anticiper les décisions plusieurs semaines avant leur formalisation administrative.

1.3. Exploitation des zones d'accélération des énergies renouvelables (ZAEnR)

Les zones d'accélération des énergies renouvelables (ZAEnR) ont été créées par la loi APER du 10 mars 2023, suite à une initiative européenne visant à définir des zones prioritaires pour les énergies renouvelables. Chaque commune doit désormais identifier, après consultation publique, les zones favorables au développement du photovoltaïque, de l'éolien, de la géothermie, du biogaz, du solaire thermique ou de l'hydroélectricité, ainsi que les zones éventuellement exclues.


Ces propositions sont transmises au préfet, puis au Comité régional de l'énergie, qui vérifie si elles permettent d'atteindre les objectifs régionaux. Si ce n'est pas le cas, les communes doivent compléter leurs zones. Les communes ne sont pas tenues de définir des installations précises, mais uniquement les zones les plus appropriées en fonction du potentiel local. Une ZAEnR peut donc concerner tout type de terrain ou de bâtiment.


Enfin, les ZAEnR constituent un indicateur clé des projets futurs : leur approbation laisse présager des installations renouvelables susceptibles de faire l'objet d'appels d'offres. Les suivre permet d'anticiper le marché et de se positionner en amont.
Même si ces zones ne constituent pas un marché « à court terme », elles sont un formidable outil pour anticiper les territoires où les projets seront facilités, comprendre l'orientation stratégique des communes, identifier les zones où la compétitivité sera moindre et préparer des actions commerciales des mois, voire des années à l'avance.
Ces zones permettent de savoir où les projets se développeront demain, et donc où investir des efforts commerciaux.

Vous trouverez des exemples de zones d'accélération des énergies renouvelables en consultant notre article consacré aux ZAEnR.

Pour identifier les projets d'énergie renouvelable en France, notamment dans le secteur photovoltaïque, les appels à manifestation d'intérêt (AMI) constituent un indicateur clé à un stade précoce. Pour en savoir plus, vous pouvez lire notre article consacré aux AMI dans le secteur solaire.

1.4. Identification des projets renouvelables grâce aux avis des autorités environnementales

Les projets d'énergie renouvelable soumis à des études d'impact doivent obligatoirement solliciter l'avis de l'Autorité environnementale (Ae). Cet avis est public et constitue une source très précise sur les projets futurs, notamment pour les parcs éoliens, les installations photovoltaïques au sol, les projets de stockage, les installations classées et les grandes structures à auvent.

L'avis comprend généralement la description technique du projet, le maître d'ouvrage (promoteur privé), l'emplacement précis, les capacités prévues, les contraintes environnementales et les prochaines étapes administratives.
Pour les entreprises spécialisées dans le génie civil, l'ingénierie, la construction, les infrastructures de recharge pour véhicules électriques, les réseaux ou l'exploitation-maintenance, ces avis permettent d'identifier les marchés plusieurs mois, voire plusieurs années avant la formalisation des procédures d'appel d'offres.

Attention, il est très important de comprendre que les projets soumis à l'avis de l'Autorité environnementale ne se concrétiseront pas tous : beaucoup finiront par être abandonnés par les entreprises privées qui les ont initiés ou n'obtiendront pas l'autorisation demandée. Ils n'en restent pas moins un indicateur précieux de la dynamique des projets par région et par département, et constituent une véritable cartographie des projets en cours chez les promoteurs, offrant une excellente base pour la veille concurrentielle.

Vous souhaitez aller plus loin dans l'identification des appels d'offres et des projets photovoltaïques en France ? Découvrez notre analyse complète dans l'article dédié.

1.5. Suivi des permis de construire liés aux installations renouvelables

Les permis de construire constituent un autre vecteur d'identification en amont. Ils concernent les installations photovoltaïques au sol, les toitures solaires, les auvents, les parcs éoliens, les hangars photovoltaïques, les extensions ou les modifications d'installations existantes.

L'analyse des permis permet de suivre l'évolution réelle d'un projet sur le terrain.
Le suivi des permis de construire en général est également très utile pour identifier les opportunités commerciales dans le domaine des projets d'énergie renouvelable. En effet, même lorsqu'un permis n'est pas directement lié à une installation d'énergie renouvelable — par exemple lorsqu'il concerne une zone de stockage, un entrepôt ou un grand bâtiment —, il révèle qu'une entreprise privée réalise un projet immobilier susceptible d'offrir de grandes surfaces de toiture solaires, ce qui constitue une opportunité pour les acteurs du secteur des énergies renouvelables.

Il est donc important de comprendre que le suivi des permis de construire répond à deux objectifs majeurs : d'une part, suivre les demandes liées aux projets d'énergie renouvelable et anticiper les futurs appels d'offres ; d'autre part, détecter les projets de construction dans d'autres secteurs qui peuvent ensuite devenir des opportunités énergétiques.

1.6. Exploitation des documents stratégiques (SRADDET, PCAET, SCoT, PLU)

Les grandes stratégies énergétiques locales ou régionales orientent l'implantation future des projets.
Parmi les documents utiles : SRADDET, PCAET, SCoT et PLU/PLUi.

Ces documents, parfois volumineux mais extrêmement riches, permettent d'anticiper les zones favorables à l'énergie solaire, les contraintes pour l'énergie éolienne, les corridors de développement, les politiques d'autoconsommation et les ambitions locales en matière d'énergies renouvelables. Ils constituent un outil de planification stratégique pour travailler « avant tout le monde ».

Identifier les projets renouvelables « en amont » permet d'arriver avant les concurrents, d'approcher les décideurs au bon moment, de se positionner sur les marchés futurs, de préparer des offres adaptées, d'anticiper les besoins techniques et de détecter un volume d'opportunités invisible dans les appels d'offres.
Ce travail repose sur une veille multicanale dispersée, complexe, hétérogène et quasi impossible à réaliser manuellement sans outils de data intelligence.

Conclusion – L'importance stratégique des données publiques pour identifier les entreprises privées

Il est essentiel de rappeler que même si toutes les informations mentionnées dans cette première partie proviennent de données publiques, cela ne signifie absolument pas que les opportunités identifiées se limitent au secteur public. Au contraire, ces données constituent l'un des meilleurs moyens de détecter les opportunités commerciales privées avant tout le monde.

Le suivi des permis de construire ou des avis émis par les autorités environnementales ne sert pas uniquement à anticiper les appels d'offres publics : ces signaux offrent une visibilité précise sur l'ensemble des promoteurs privés qui développent des installations photovoltaïques, éoliennes, de méthanisation ou de stockage. Chaque demande de permis ou d'avis environnemental correspond à une entreprise privée qui investit dans un projet futur.
Il est également important de souligner l'importance croissante des grands bâtiments privés (entrepôts logistiques, plateformes industrielles, surfaces commerciales, hangars agricoles rénovés, centres de données, etc.) qui offrent de grandes surfaces de toiture solaires. Le suivi de leurs permis de construire permet d'identifier très tôt quelles entreprises privées construisent ou rénovent des bâtiments, quelles surfaces seront disponibles, quels projets énergétiques seront possibles et quels promoteurs privés il est pertinent de contacter.

De plus, de nombreux projets privés ne sont pas destinés à faire l'objet d'appels d'offres publics. Un promoteur, une entreprise industrielle ou un investisseur peut très bien rechercher directement des partenaires privés, des constructeurs, des ingénieurs ou des prestataires de services spécialisés.

Ainsi, derrière chaque autorisation, chaque délibération et chaque avis environnemental, il y a potentiellement un projet porté par un acteur privé. Pour les entreprises du secteur des énergies renouvelables, ce suivi en amont constitue une source directe de développement commercial, permettant d'approcher très tôt les décideurs privés avant toute mise en concurrence formelle.

Si vous êtes plus spécifiquement intéressé par les activités photovoltaïques, nous vous invitons à lire notre article de blog dédié, qui explique en détail comment identifier les appels d'offres et les projets photovoltaïques en France.

2. Identification des appels d'offres dans le secteur des énergies renouvelables

L'identification des appels d'offres constitue la deuxième étape essentielle après la détection en amont des projets. Contrairement aux signaux faibles, les appels d'offres correspondent à un moment précis du cycle de vie d'un projet : celui où l'acheteur formalise sa demande, publie un besoin technique, administratif ou financier, et attend des candidats qu'ils lui fournissent une réponse structurée. Pour les acteurs des énergies renouvelables — développeurs, installateurs, exploitants, prestataires de services techniques, cabinets de conseil ou constructeurs —, le suivi de ces publications constitue une activité stratégique.

Pour en savoir plus sur l'identification des appels d'offres internationaux dans le domaine de l'énergie, consultez notre article dédié.

2.1. Tous les appels d'offres ne sont pas publiés : comprendre les obligations légales en matière de publication

Les appels d'offres français ne sont pas tous soumis aux mêmes obligations de publication. Les règles dépendent : du montant du marché, du type de procédure (procédure formelle, MAPA, procédure adaptée, etc.), du type d'acheteur (État, collectivité locale, établissement public, entreprise publique).

Ainsi, de nombreux appels d'offres de faible valeur ne sont jamais publiés. Ils ne sont soumis à aucune obligation de publication en ligne et, par conséquent, aucun suivi, même le plus efficace, ne peut détecter ces contrats. Il est donc essentiel que les entreprises du secteur des énergies renouvelables comprennent que le suivi, même optimal, ne sera jamais exhaustif.

Ce qui peut être surveillé, en revanche, ce sont toutes les publications obligatoires ou volontaires mises en ligne par les acheteurs, à commencer par les grandes plateformes institutionnelles.

2.2. Surveillance des principales plateformes publiant des appels d'offres

Pour la France, la surveillance doit impérativement couvrir les plateformes nationales suivantes :

BOAMP (Bulletin officiel des annonces de marchés publics), la plateforme nationale de référence.

TED Europe, la plateforme européenne obligatoire pour les contrats dépassant les seuils européens.

Ces deux sources concentrent la majorité des appels d'offres formels, y compris dans le domaine des énergies renouvelables (travaux, services intellectuels, exploitation-maintenance, infrastructure de recharge pour véhicules électriques, travaux sur sites photovoltaïques, contrats d'ingénierie, contrats d'exploitation d'installations, etc.).

À ces plateformes nationales s'ajoutent des plateformes régionales, obligatoires dans certaines régions, recommandées dans d'autres, mais incontournables si l'on souhaite contrôler efficacement les marchés publics locaux.

Chaque région dispose de sa propre plateforme d'achat, par exemple : Maximilien pour l'Île-de-France, Megalis pour la Bretagne, et d'autres plateformes équivalentes dans chaque région française.

Ces portails concentrent une grande partie des contrats des collectivités locales et des établissements publics territoriaux, souvent liés à des projets d'énergie renouvelable : photovoltaïque sur les toits, auvents, bornes de recharge pour véhicules électriques, chaudières à biomasse, réseaux de chauffage urbain ou projets de rénovation énergétique.


Au-delà des plateformes institutionnelles, il existe d'autres lieux de publication qui doivent impérativement être surveillés, tels que les sites web des entreprises publiques (SNCF, GRDF, Enedis, RATP, ports, aéroports, agences immobilières, etc.), les journaux locaux, les journaux d'annonces légales, les profils d'acheteurs privés ou les plateformes autorisées à publier des appels d'offres pour le compte de divers acheteurs.

Ces sources sont très nombreuses et hétérogènes. Certaines entreprises publiques ne publient pas systématiquement leurs contrats sur les principaux portails : elles utilisent leurs propres systèmes, parfois dédiés à certains types de services ou à certaines zones géographiques.

C'est précisément ce qui rend la surveillance lourde et complexe. À ce sujet, nous vous recommandons la lecture de notre article spécialisé expliquant comment mettre en place une surveillance efficace des marchés publics français.

Le suivi manuel des appels d'offres est extrêmement chronophage, techniquement difficile, juridiquement risqué en cas d'oubli de publication et inefficace compte tenu de l'explosion du nombre de sources à surveiller.

Pour ces raisons, il est fortement recommandé de s'appuyer sur des solutions professionnelles, en particulier des plateformes spécialisées telles que Deepbloo, conçues pour le secteur de l'énergie et capables d'extraire automatiquement : les métadonnées importantes, les documents (règles d'appel d'offres, DCE, CCTP), les informations techniques utiles.

2.3. Identification rapide des appels d'offres publiés : accès immédiat aux documents clés

Un bon suivi doit permettre d'identifier un appel d'offres dès sa publication et d'en extraire rapidement les informations essentielles ou de rediriger rapidement vers les documents. Cela nécessite un accès immédiat : à l'avis de marché (structure, dates, objet du marché), au règlement de consultation, au Dossier de Consultation des Entreprises (DCE), qui comprend les documents administratifs (CCAP, RC), les documents techniques (CCTP), les annexes nécessaires à la réponse.

Selon les plateformes, ces documents peuvent être téléchargés librement ou accessibles uniquement après inscription obligatoire sur la plateforme concernée.

Une surveillance efficace doit donc pouvoir traiter les deux cas.

Recevoir 1 000 appels d'offres par semaine ou seulement 1 pose le même problème si les appels d'offres sont mal ciblés. Ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité.
Un suivi efficace doit permettre un filtrage avancé par : zone géographique (commune, département, région), acheteur, type de contrat, catégorie technique (puissance, tension, surface, capacité, type de travaux, type d'installation, etc.).

L'objectif est simple : recevoir uniquement les appels d'offres pertinents pour l'entreprise, ni plus ni moins.

2.4. Le rôle stratégique des appels d'offres : opportunité immédiate et approche commerciale à long terme

Répondre à un appel d'offres est souvent une course contre la montre, avec un délai limité et des spécifications parfois complexes. Il n'est pas toujours facile de remporter un contrat dès la première réponse si l'on ne connaît pas déjà l'acheteur.

Le suivi des appels d'offres sert donc deux objectifs :

Objectif 1 : Répondre aux appels d'offres afin d'obtenir des opportunités à court terme


Il s'agit là de l'utilisation classique : identifier un appel d'offres, analyser le cahier des charges, préparer une offre et tenter de remporter le contrat.

Objectif 2 : Comprendre quels acheteurs publient quels types de projets


En effet, savoir quel acheteur publie quel type de contrat et avec quelles exigences permet de l'approcher en amont, de préparer une stratégie commerciale et donc d'augmenter considérablement les chances de succès pour les futurs contrats.
C'est là que la veille prend toute sa valeur stratégique : elle permet d'anticiper, de comprendre et d'entrer dans les cycles commerciaux des acheteurs avant les concurrents.

Conclusion – Une surveillance complète doit combiner la détection en amont et le suivi précis des appels d'offres.

Une veille optimale dans le secteur des énergies renouvelables ne peut se limiter à un seul aspect. Elle doit au contraire combiner deux dimensions complémentaires : la capacité à détecter les projets le plus en amont possible, grâce à la veille des signaux faibles émanant des collectivités locales, des procédures administratives et des publications environnementales, et la capacité à suivre efficacement les appels d'offres publiés par les acheteurs publics et semi-publics.
C'est cette double approche qui permet aux entreprises de se positionner au bon moment, de comprendre la dynamique réelle du marché et de maximiser leurs chances de succès.

Dans un contexte où les volumes d'informations augmentent considérablement et où les projets deviennent de plus en plus complexes, une plateforme capable d'assurer ces deux types de surveillance — et d'ajouter une analyse fine des données spécifiques à l'industrie (puissance, surfaces, tensions, typologies d'installation, etc.) — est devenue absolument indispensable. C'est précisément ce qu'offre Deepbloo, aujourd'hui l'une des principales références dans ce domaine.

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